Nostalgie Anticipée.

Jeudi 31 juillet 2008 à 18:15



Il fait chaud, c'est écrasant, j'ai l'impression d'etre un playmobil dans un four à micro-ondes.
Le plus pénible de cet interminable mois est enfin passé.
( Il faut que je saute sur ma valise pour réussir à la fermer . )
A propos : j'ai enfin mis des liens. En dessous, a gauche, plus bas, voila c'est la.
Je crève d'envie de te voir, de te toucher ou meme juste de t'effleurer du bout du doigt, meme juste ca, meme juste pendant vingt neuf secondes, ca m'apaiserai.

Cadeau d'au revoir avec un clin d'oeil à Claire si elle passe toujours par la :




Mercredi 30 juillet 2008 à 15:15

Je suis un peu perdue, un peu submergée, et mon spleen me parait bien dérisoire. La vie n'est presque rien, un jour on a seize ans le lendemain quatre vingts, autant s'efforcer d'etre heureux du mieux que l'on peut, de rendre heureux du plus que l'on peut. Vous... Le chantier est si immense et mes mains si petites, je ne peux pas tout faire et je ne saurais tout comprendre, j'ai la furieuse envie de vous aider, la volonté qui déplace les montagnes, mais je ne sais pas comment, j'ai tellement peur de tomber a coté, de me tromper de bouteille et de verser sur la plaie du vinaigre au lieu de l'onguent qui soulage. c'est déja arrivé trop souvent, je suis d'une maladresse... Pardonnez moi et tachez de comprendre, dans la mesure ou je ne me suis pas trompée trop loin. J'essaierai.
Vous m'avez remontée quand j'étais bas, chacun son tour.
Je vous aime.

Je pars vendredi deux semaines au pays des pins parasols, du mimosa en fleur, de la pétanque & du pastis. A bientot.


Mardi 29 juillet 2008 à 19:16




«
Ecrire, c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit.
»
(
Marguerite Duras, Ecrire )

Monsieur l'Ancien (qui est un monsieur très gentil, au passage) m'a rapellé qu'il y a déja 31 pages a mon blog, 31 pages que je m'occupe a relire par bribes et qui me font réfléchir. Est-ce l'évolution normale, saine et logique qu'on cache sous le mot réducteur "grandir", ou est-ce moi qui me suis dénaturée ? J'ai l'impression gênante que mes mots ont perdu un peu de leur spontanéité, de leur maladroite fraicheur. J'aime écrire mes pensées, directement du cerveau au clavier. C'est soulageant, c'est vrai mais d'un autre coté, l'écriture doit bien avoir un sens plus noble, une fonction moins égocentrique que celle ci. Si écrire n'est qu'un exutoire pour chacun, alors le monde tourne en rond, chacun lachant sa soupe de pensées et lisant d'un oeil vague celles des autres, et renforcant cette éternelle tendance a se placer soi-meme au premier rang, cet interminable engouement de l'humanité pour elle-même qui tue le dialogue et l'échange. Non, l'écriture doit bien avoir un autre role. Celui de transmettre, peut etre. Il n'y a pas grande différence entre transcrire par écrit ses pensées et les transmettre aux autrse, si ce n'est que dans le premier cas, on écrit dans un but purement égoiste, dans une vision de soulagement pour soi-meme, sans souci d'enrichir l'autre de quelque maniere, tandis que dans le deuxieme cas, les mots sont créés dans l'unique but d'etre lus et compris par les autres. Transmettre donc, livrer un petit peu de soi-meme, de ses convictions, de son expérience, non par esprit de comparaison mais par souci de don, don de soi. Ecrire, c'est se donner un petit peu, c'est sortir sa vie de son éternelle gravitation autour de son sujet, c'est aussi sortir de la solitude en s'offrant aux autres dans toute l'ampleur de la dimension humaine, en laissant ouverte une porte sur son esprit et en s'engouffrant partiellement dans celui du lecteur. Ecrire, c'est également laisser une trace, une empreinte de pied sur le long chemin de l'humanité, une substance à livrer a ce futur incertain, figer l'instant éphemere dans un écrin d'éternité. Ecrire, c'est la force de l'arme mêlée a la douceur de la vie, c'est comme une ouverture dans la cloison opaque qui sépare le physique de l'intellectuel. Ecrire, c'est choisir de vivre au lieu de survivre, de comprendre au lieu de subir, de sortir du rôle passif de spectateur pour devenir également acteur. Peut être...

( Pict  from Deviantart )

Lundi 28 juillet 2008 à 13:51



(
Andy Warhol )


Florine
au Portugal Claire en Irlande Aurélie a Majorque Myriam en Turquie Sabrina a Venise
Emeline Anneli & JC aux USA Galane en Espagne.
Le croirez-vous ? J'me sens un peu à l'étroit dans ma ville de banlieue.
Bonne vacances quand meme,
même a ceux qui ont peur de l'avion,
même et surtout à ceux qui ne partent pas,
et reviendez-moi vite bande de sales mômes.
Et comme en attendant vous me manquez foutrement j'me console en relisant Gary
et en buvant de la menthe jusqu'a ce que mort s'ensuive.


* Encore trois semaines à tirer *
Je suis comme tout le monde, oui, unique dans sa banalité.




Mardi 22 juillet 2008 à 21:59



( Bd St-Antoine. Paris Marais. )


C'est convulsif. J'ai besoin d'écrire, meme si mes yeux creusent mes joues, meme si j'ai envie d'aller voir ce qui fait tant rire ma soeur en bas, et meme si je sais qu'on finira par me reprocher tout ce temps passé devant le PC. Peu importe. Instinctivement. Ecrire d'iun seul jet. Parce que tout déborde, la, juste maintenant, parce qu'il y a deux heures encore je regardais le ciel en souriant, parce que je suis et resterai d'un lunatisme imprévisible quels que soient mes efforts pour atténuer ce douloureux incendie qui me brule par intermittence. C'est guimauve, c'est enfantin, c'est pathétique disait Brassens. Je sais. Je n'ai pas forcément besoin de me mettre dans un tel état pour 5 petits jours d'absence, d'autant plus qu'il en reste une trentaine, de jours a tuer. Je me sens tellement, oh, tellement seule. On construira toutes les belles phrases que l'on veut, la distance allonge les journées, l'absence obscurcit les pensées. Alors, quoi ? Je ne vais tout de meme pas passer un mois a me lever, me rasseoir, envoyer des sms sans réponse, rêver à plus tard, et décider que demain j'irai mieux. Non. Pourtant je suis incapable de bouger, incapable d'employer mon cerveau désoeuvré a quelque chose de constructif, oh je sors oui, mais ce n'est que pour faire marcher les jambes, entretenir la machinerie, maintenir la barque à flots. Ma tête tourne autour des memes idées, des memes images, une ronde infernale a me rendre folle. c'est de l'eau que j'ai dans la tete, et en ce moment l'eau déborde par mes yeux. Que ces mots sont laids. Que je me déteste. Je carbure à l'espoir. Mes réserves s'épuisent tres vite. Et plus le temps passent, plus les réservoirs se vident, et j'ai beau gratter le fond, il n'y a presque plus rien, une luniere vague au bout, assombrie par les journées qui la précede. Que ces mots sont laids et que je suis maladroite. J'ai perpétuellement l'impression de donner plus qu'on ne saurait me rendre. J'ai l'amour de toute une vie emmagasinné quelque part au fond de mon coeur, comme un fleuve impétueux retenu par un barrage ridiculement bancal. Saurais-tu m'aimer autant que je t'aime ? Que c'est mots sont laids et que je suis niaise. Suis-je donc obligée de me renfermer en moi meme pour y trouver ce que j'attend des autres ?
Spontané. C'est maladroit mais soulageant.


* Quelques mots. Une pensée - un Trésor.
Non mais, R'gardez-moi c'te Loque.
Oh, my lonesome tears.

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