Nostalgie Anticipée.

Mardi 22 juillet 2008 à 21:59



( Bd St-Antoine. Paris Marais. )


C'est convulsif. J'ai besoin d'écrire, meme si mes yeux creusent mes joues, meme si j'ai envie d'aller voir ce qui fait tant rire ma soeur en bas, et meme si je sais qu'on finira par me reprocher tout ce temps passé devant le PC. Peu importe. Instinctivement. Ecrire d'iun seul jet. Parce que tout déborde, la, juste maintenant, parce qu'il y a deux heures encore je regardais le ciel en souriant, parce que je suis et resterai d'un lunatisme imprévisible quels que soient mes efforts pour atténuer ce douloureux incendie qui me brule par intermittence. C'est guimauve, c'est enfantin, c'est pathétique disait Brassens. Je sais. Je n'ai pas forcément besoin de me mettre dans un tel état pour 5 petits jours d'absence, d'autant plus qu'il en reste une trentaine, de jours a tuer. Je me sens tellement, oh, tellement seule. On construira toutes les belles phrases que l'on veut, la distance allonge les journées, l'absence obscurcit les pensées. Alors, quoi ? Je ne vais tout de meme pas passer un mois a me lever, me rasseoir, envoyer des sms sans réponse, rêver à plus tard, et décider que demain j'irai mieux. Non. Pourtant je suis incapable de bouger, incapable d'employer mon cerveau désoeuvré a quelque chose de constructif, oh je sors oui, mais ce n'est que pour faire marcher les jambes, entretenir la machinerie, maintenir la barque à flots. Ma tête tourne autour des memes idées, des memes images, une ronde infernale a me rendre folle. c'est de l'eau que j'ai dans la tete, et en ce moment l'eau déborde par mes yeux. Que ces mots sont laids. Que je me déteste. Je carbure à l'espoir. Mes réserves s'épuisent tres vite. Et plus le temps passent, plus les réservoirs se vident, et j'ai beau gratter le fond, il n'y a presque plus rien, une luniere vague au bout, assombrie par les journées qui la précede. Que ces mots sont laids et que je suis maladroite. J'ai perpétuellement l'impression de donner plus qu'on ne saurait me rendre. J'ai l'amour de toute une vie emmagasinné quelque part au fond de mon coeur, comme un fleuve impétueux retenu par un barrage ridiculement bancal. Saurais-tu m'aimer autant que je t'aime ? Que c'est mots sont laids et que je suis niaise. Suis-je donc obligée de me renfermer en moi meme pour y trouver ce que j'attend des autres ?
Spontané. C'est maladroit mais soulageant.


* Quelques mots. Une pensée - un Trésor.
Non mais, R'gardez-moi c'te Loque.
Oh, my lonesome tears.

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