Une bonne action, ca fait pas d'mal.
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Aller, zou, tout l'monde la bas, en plus c'est rigolo.
Quelque chose me dit que le jour ou je vais passer de mon petit lycée et ses trois cents éleves (dont 130 poufs et 130 ouechs, mais j'ai rien contre hein, c'est juste qu'ils se ressemblent tous) à une fac parisienne de milliers d'éleves, ca va chier des bulles carrées. Enfin, j'ai l'temps.
Médecine alors ? P'têt ben, p'têt pas.
Les cartons, c'est carrément pète-dos (c'est dans ces moments que j'aimerais avoir des cheveux super courts, pour qu'ils arretent de me chatouiller la narine droite quand j'ai une pile de bouquins dans les mains, ces bougres), mais au fond, j'aime bien ca. Brasser de la poussiere, même si ca n'est jamais rien que de la possession, ca rapelle toujours quelque souvenirs, c'est comme ca qu'on rattrape, au passage, une apres midi ensoleillée de cinquième au coin d'une étagère, un dimanche matin filandreux oublié sous le lit, une ambiance douce et feutrée, l'odeur sucrée et amère des souvenirs oubliés sous le lit avec un corrigé de maths de troisième et un bout de plastique rose qui saute tout seul. C'est comme ca qu'on retrouve les mitaines violettes effilochées et une apres midi d'hiver à trois, une chaussette perdue et un début de soirée dans ma chambre, des trucs, des bidules, des machins qui n'ont jamais servi à rien mais qui, par leur seule existence, réveillent des éclats de souvenirs lointains. Ou pas. Et en même temps, ca n'était pas si loin que ca, ce dernier bouclage puis débouclage de cartons. (Et pourtant j'ai l'impression d'en avoir plus que l'an dernier, cherchez l'erreur.)
Mais derriere toussa, il y a comme une vague odeur mélancolique tout de meme.
Une espece de nostalgie anticipée.
Evanescente.
(Souvenirs : Bretagne, il y a dix ans environ.)