Nostalgie Anticipée.

Mercredi 4 août 2010 à 21:18

Les post se raréfient, vacances obligent. Moins on a de choses à faire, plus on a la flemme de les faire...
Je n'aurais pas dû poster mon précédent article. M'enfin, maintenant qu'il est là...
Je ferais bien un état des lieux de ma vie en ce moment,  mais ca manquerait singulierement d'utilité. Ceux qui tombent ici par hasard ne me connaissent pas, par conséquent s'en foutent, et ceux qui tombent ici on purpose me connaissent, donc ils savent ce qu'il y a à savoir. C'est cool hein ? Je repars demain, ma valise n'est toujours pas faite et il faut que je passe à la banque. Misère.
Mais comme il n'est que 14h23, je ferais bien une petite chronique, histoire de changer des  sempiternelles lamentations égocentriques qui ont précédé. Ca vous ferait du bien. Et puis à moi aussi. Et puisque les vacances, c'ets l'occasion de sortir tous les albums et les bouquins qu'on a eu la flemme d'écouter/lire pendant l'année...
La musique d'abord. Mon MP3 agonise, alors je le bourre de musique avant qu'il ne lâche définitivement. Musique que je dois essentiellement à Anthony, merci à lui.
Il y a Grace Slick. Classique, organique. Une voix pareille, ca ne se rate pas, surtout accompagnée de tels musiciens. Alors je fouille dans les tréfonds d'internet et de ma chambre, et à force de remuer des pixels et de la poussière, j'ai (re)trouvé les Jefferson. Airplanes d'abord, Starship ensuite. Avec une légere préference pour les premiers, dans le sens où les Jefferson Airplanes ont laissé, à mon avis, plus de place à la voix de Grace Slick que ne l'ont fait les Jefferson Starship. White Rabbit et High Flyin' Bird restant mes préférées, celles où cette voix s'exprime avec le plus de profondeur, de puissance, de nuances. C'est beau, c'est bon, c'est psyché.
Dans la branche des Jefferson, Il y a Hot Tuna, formé par le bassiste et le guitariste des Jefferson Airplanes. Alors la, c'est du psychédélique pur et dur, l'archétype du groupe californien chevelu sous acide. (Quand on pond des albums que l'on titre Phosphorescent Rats, on est hippie et on s'assume.) Archétype nuancé tout de même, avec une solide base blues; acoustique d'abord, électrique ensuite. Et c'est bon, ca sent le far west et la route 66, le Colorado et une guitare sur le dos, ca donne envie de bouger, de foncer en voiture avec des copains et de s'en aller loin, comme ca, d'un coup. Du blues psyché et un peu fou ; tout ce qu'il faut pour faire un bon groupe. (Je ne comprend pas qu'ils soient pas plus connus. Une machination, sans doute.)

Voila pour la musique. J'avais envie de parler des Grateful Dead et puis de Karen Elson mais j'ai eu la flemme, alors je suis partie faire un tour. Je suis reviendue, et j'ai toujours la flemme. Donc ca sera pour une prochaine fois.
J'ai aussi un texte tiers-mondiste qui va envoyer du paté en réserve, dû à la lecture récente et pâssionnante de French Doctors (Olivier Weber pour ceux que ca intéresse), un pavé de 600 pages sur l'histoire de MSF et, de maniere générale, de la médecine humanitaire. Ou comment se rendre compte qu'il devient tres facile de détester le genre humain, dès qu'on ouvre les yeux sur le monde...

Et comme mes copains ont du talent, je suis gentille, je linke :
Alexandre, des paroles, de la poésie.
Anthony,
un délice à la lecture. Touchant.
Morgann, de la philosophie et de la physique quantique. Boum.
(Voilà, j'ai tué votre anonymat sur le oueb, haïssez-moi.)


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