Le monde moderne, petit théatre de l'absurde.
On se bat sur les plateaux et dans les plaines oubliées d'Afghanistan, des guerres qui s'enlisent, des soldats qui ne savent plus trop ce qu'ils défendent, las de jouer les gendarmes dans un monde qui les dépasse, las de se battre pour la paix. Quelle triste ironie, "se battre pour la paix", nécessaire ironie dans ce théatre de l'absurde, cette comédie burlesque de l'Humanité déchirée, où l'on évite de prendre trop de recul sur les choses pour ne pas s'apercevoir que des centaines, des milliers d'hommes meurent pour rien à l'autre bout du monde. "Cachez cette guerre que je ne saurais voir..." Mais on préfere ne pas penser aux batailles ignorées du grand public, sacro-sainte divinité sans yeux, sans bouche et sans conscience, par peur de se retrouver face au mur de sa propre impuissance. Alors à cela, on préfere l'indifférence, le divertissement selon Pascal qui détourne l'homme du nihilisme pour mieux de faire plonger dans l'individualisme. En 2008, l'effondrement des cours alimentaires à la Bourse a empêché les Etats Unis d'exporter leurs excédents alimentaires, notamment aux pays d'Afrique. Des milliers de tonnes de blé, de riz, d'orge pourrissaient dans les entrepots américains, tandis que des enfants mourraient de faim à l'autre bout du monde. Et tout le monde trouve ca normal, parce que c'est comme ca que le monde marche : les fluctuations d'argent virtuel, dirigées par quelques grands, décident de la vie (ou de la mort) de milliers d'autres. Mais c'est loin, c'est ailleurs, ca ne nous regarde pas, et puis apres nous on y peut rien, ici aussi c'est la crise, c'est le président qui l'a dit... Par peur, par recherche de confort, on se claquemure dans cet absurde auquel on croit dur comme fer, auquel on trouve meme des raisons d'etre, "la réussite sociale", le confort et la sacro-sainte sécurité, gardiens de l'aveuglement occidental des sociétés industrialisées, "développées".
Et l'on ose parler de progrès...
L'existence aujourd'hui ne peut plus se vivre seul. Face au besoin gradissant de repenser la vie en société, l'individualisme exacerbé n'est qu'un fragile cocon qui se fait passer pour une forteresse indestructible. Mais il suffirait de trois fois rien, que l'Iran attaque Israël, que la Corée du Nord lâche ses missiles, pour qu'une guerre que nous ne soupcionnions pas vienne faire voler en éclat nos pavillons de banlieue, nos richesses et notre confort sécuritaire. Pendant que l'Occident, assis sur son canapé avec une bière, avait les yeux rivés sur un ballon rond en Afrique du Sud, des enfants mourraient dans les bras de leurs meres.
Ne dites pas que vous ne saviez pas. Ne dites pas que vous ne pouviez rien y faire.
Ce texte est un rien trop tiers-mondiste, je le reconnais. Mais la liberté est loin d'être quelque chose d'acquis. Et nous ne sommes pas seuls sur cette putain de Terre.
"Penser les droits de l'homme, s'atteler à la tache infinie de les fonder ou de les réaliser fait partie du devoir d'humanité. La liberté de pensée sans le devoir de l'exercer n'est qu'une virtualité qui, tôt ou tard, ira agoniser sur les rives nauséabondes du conformisme et servira d'engrais aux malheurs publics qui en découlent." (JM Fisher)
On se bat sur les plateaux et dans les plaines oubliées d'Afghanistan, des guerres qui s'enlisent, des soldats qui ne savent plus trop ce qu'ils défendent, las de jouer les gendarmes dans un monde qui les dépasse, las de se battre pour la paix. Quelle triste ironie, "se battre pour la paix", nécessaire ironie dans ce théatre de l'absurde, cette comédie burlesque de l'Humanité déchirée, où l'on évite de prendre trop de recul sur les choses pour ne pas s'apercevoir que des centaines, des milliers d'hommes meurent pour rien à l'autre bout du monde. "Cachez cette guerre que je ne saurais voir..." Mais on préfere ne pas penser aux batailles ignorées du grand public, sacro-sainte divinité sans yeux, sans bouche et sans conscience, par peur de se retrouver face au mur de sa propre impuissance. Alors à cela, on préfere l'indifférence, le divertissement selon Pascal qui détourne l'homme du nihilisme pour mieux de faire plonger dans l'individualisme. En 2008, l'effondrement des cours alimentaires à la Bourse a empêché les Etats Unis d'exporter leurs excédents alimentaires, notamment aux pays d'Afrique. Des milliers de tonnes de blé, de riz, d'orge pourrissaient dans les entrepots américains, tandis que des enfants mourraient de faim à l'autre bout du monde. Et tout le monde trouve ca normal, parce que c'est comme ca que le monde marche : les fluctuations d'argent virtuel, dirigées par quelques grands, décident de la vie (ou de la mort) de milliers d'autres. Mais c'est loin, c'est ailleurs, ca ne nous regarde pas, et puis apres nous on y peut rien, ici aussi c'est la crise, c'est le président qui l'a dit... Par peur, par recherche de confort, on se claquemure dans cet absurde auquel on croit dur comme fer, auquel on trouve meme des raisons d'etre, "la réussite sociale", le confort et la sacro-sainte sécurité, gardiens de l'aveuglement occidental des sociétés industrialisées, "développées".
Et l'on ose parler de progrès...
L'existence aujourd'hui ne peut plus se vivre seul. Face au besoin gradissant de repenser la vie en société, l'individualisme exacerbé n'est qu'un fragile cocon qui se fait passer pour une forteresse indestructible. Mais il suffirait de trois fois rien, que l'Iran attaque Israël, que la Corée du Nord lâche ses missiles, pour qu'une guerre que nous ne soupcionnions pas vienne faire voler en éclat nos pavillons de banlieue, nos richesses et notre confort sécuritaire. Pendant que l'Occident, assis sur son canapé avec une bière, avait les yeux rivés sur un ballon rond en Afrique du Sud, des enfants mourraient dans les bras de leurs meres.
Ne dites pas que vous ne saviez pas. Ne dites pas que vous ne pouviez rien y faire.
Ce texte est un rien trop tiers-mondiste, je le reconnais. Mais la liberté est loin d'être quelque chose d'acquis. Et nous ne sommes pas seuls sur cette putain de Terre.
"Penser les droits de l'homme, s'atteler à la tache infinie de les fonder ou de les réaliser fait partie du devoir d'humanité. La liberté de pensée sans le devoir de l'exercer n'est qu'une virtualité qui, tôt ou tard, ira agoniser sur les rives nauséabondes du conformisme et servira d'engrais aux malheurs publics qui en découlent." (JM Fisher)
Mais alerter pour ne pas réagir ensuite est un peu inutile
Ma chère, comment doit on réagir face à ça ?
C'est là le gros casse tête , comment peut on déjouer un système international quand on est baigné dans l'individualisme ?
Courage on trouvera, en attendant alertons...