Nostalgie Anticipée.

Jeudi 31 janvier 2008 à 21:29

[ I'd like to change my point of view, I feel so lonely, I'm waiting for you, but nothing ever happens, and I wonder. ]

J'avais tellement de projets. Ai-je donc si peu de volonté pour me retrouver ici, maintenant, au meme point qu'il y a une semaine, un mois, un trimestre, un an ? Je tourne en rond, douce ritournelle soporifique, on se laisse bercer dans l'oubli de ce qui est important. J'oublie tellement, tellement de penser aux autres parfois, du regret toujours, rien que des belles paroles un peu creuses, qu'on dit, qu'on contemple et qu'on laisse dans un coin de l'esprit passque ca encombre quand meme un peu. Alors, on traine, on mange, on regarde des images en boucle, on se laisse porter, dériver, juste un petit sursaut de volonté parfois et puis vaincu sans meme avoir combattu, on retombe dans la routine, faire le plus, le mieux et le plus vite sans trop réfléchir. Je ne veux pas aller la-haut, je sais tres bien ce qui m'attend sous ces draps, dans le noir, un moment de silence, faire le point, et une fois de plus se rendre compte du vide absolu de ma vie, de mon esprit. Je suis une poupée désarticulée, avec un poids dans la tete, qui ferme les yeux quand on la couche et totalement dénuée de volonté. Est ce qu'on jour je sortirais de cette attitude, est ce qu'un jour je me donnerai les moyens de, est ce qu'un jour je serais autre chose qu'une chose brisée, oubliée, éternellement fatiguée ? / Ce texte, je le trouve magnifique, je veux le jouer aux Panoramiques.

"29  j'aurais tout tant voulu, j'aurais tout l'temps voulu, j'aurais voulu tout le temps, et maintenant voilà qu'il nous sépare !
28 est-ce que je te dis encor quelque chose, ou bien vraiment plus rien ? dis-moi dis-moi vite quelque chose
(quelque chose)
27 Tant que le temps bougeait il était encor vivant, et puis il a cessé tu sais, et il s'est arrêté
27 N'arrachez pas cette note, ne la recouvrez pas par des meubles ou des dossiers, et ne la brûlez pas !
27 le temps aux babines retroussées, le temps diminué de moitié, les trois quarts du temps, le très grand temps
27 il m'a suffi de te voir me voir pour voir que c'était tout, non non tu n'aurais pas dû brûler cette note..."

Jacques Rebotier, Litanie du Désamour (extrait)

Mercredi 30 janvier 2008 à 19:14

Ca fait tres skybloggien mais je m'en tape.

Florine, c'est ma clémentine, ma cuillere de Nutella au retour des cours, la BD apres le Rouge et le Noir, le Coca apres le smecta, le soleil au mois de janvier ou la goutte de pluie pendant la canicule, celle qui est simple, naturelle, la seule capable de se donner entierement à quelque chose ou quelqu'un. Florine c'est quelqu'un qui me supporte depuis 5 ans environ et ca fait d'elle une légende. (Par exemple la, meme avec rien, c'est elle qui me remonte le moral).

Ca sens les nouilles dans mon chez moi. Je passe l'aspirateur en écoutant Hendrix et je me lave les dents sur Green Day. Boaf, pourquoi pas. Je suis en train de devenir exclusivement pommophage. (Météo 93 : putain, ca caille.) Ca va un peu mieux, oui, maintenant que j'ai parlé et que je sais que je suis pas la seule a avoir de si pietres opinions de quelques personnes. Ce n'est donc pas une crise de paranoïa comme j'en ai quelquefois mais bel et bien une régression de sa part, voila qui me soulage. (Samedi j'ai commentaire en 3h aieaieaie) J'aimerais bien me faire lisser les cheveux pour une semaine juste pour voir. Voila, le bordel des choses a quoi je pense au détriment des question importantes comme la filiere que je vais choisir, les questions que je vais poser pendant mon stage ou pendant mon RDV au CIO. (Toujours cette solitude extreme. On fait avec.)

(Radioblog est toujours en maintenance depuis hier soir, je vais péter un boulon.)

Mercredi 30 janvier 2008 à 14:30

"Hello darkness my old friend, I've come to talk with you again..."

C'est difficile. Et meme pas évident. Je pensais que j'y étais arrivée, que je pouvais m'accepter, enfin. A l'évidence non, si si peu de choses suffisent a tout effondrer. Il semblerait qu'un fusible aie fondu quelque part sur le chemin entre ma tete et mes paroles. Plus ca va et plus j'ai l'impression de me laisser mener, et plus j'ai l'impression de cracher ce que je suis censée dire plutot que de parler. Et les cerises et les peches et les fraises et les mirabelles, à quand le printemps ? Ne pas fermer les yeux ne pas baisser les bras exister du plus et du mieux possible toujours avancer toujours ne jamais dire jamais, jamais. Je me suis sentie tellement, tellement seule. Un immense vide a l'intérieur, un gouffre noir. Un de ces désespoirs d'oreillers, les larmes du soir, et j'avais tellement, tellement le sentiment que personne ne trouverait jamais les mots (Quels mots ? Pour quoi ?) La vérité c'est que je suis perdue dans un noir vide et absolu. J'aimerais bien effacer tous les mais et foutre en l'air ces barrieres, et je ne sais plus qui je déteste le plus, elles ou moi. Arrete ca. Le probleme c'est moi, ca fait longtemps. Je creve de solitude, merde, merde, merde.

Ce n'est rien, une montée sur mon sentier caillouteux, tordu, mal foutu, une ascenscion comme tant d'autre, dont on ne voit pas la fin, les jambes qui lachent un peu, la résistance morale qui succombe un peu, une demande d'aide peut etre un peu. J'ai froid aux mains.

Mardi 29 janvier 2008 à 17:41

J'emmerde l'hiver !

Le rien c'est fatiguant. On finit par s'habituer a tout, meme aux mots méchants, comme je peux vous haïr quelquefois ! Au moins autant que je vous aime parfois. Tout est une question d'équilibre. (Boaf, un article sur les complexes, ouaaarf, j'en ai pas besoin moi, j'vais tres bien, j'm'assume a fond, sisi ! Ah tiens, c'est interessant ce qu'ils disent.) Mais aujourd'hui je ne suis rien qu'une grosse outre gonflée de larmes de colere, aujourd'hui j'ai tellement, tellement souhaité etre loin, le plus loin possible de vous. A quoi bon parler si ce n'est que pour l'impression qu'on donne, pour le devant, pour la vitrine, si en arriere boutique on retourne de coeur de quelqu'un et on effrite un peu plus une amitié déja fragile, juste pour le regard des autres quel gachis. Et elle se veut mature, pitié laissez moi vomir (Non ce n'est certainement pas moi qui irait raccomoder tout ce qui a été déchiré. Plus je m'éloigne et mieux je me porte.) Mais le pire encore c'est pas le labourrage intense des sentiments, le pire c'est qu'elle ne s'en rende meme pas compte (non la vie n'est pas un fleuve bon sang de merde.) Je suis juste trop sensible et trop émotive. Raison de plus pour. On prend soin de ce qui est fragile, bordel. La vie devrait etre comme une danse, à l'opposé du rapport des forces. [ Within the sound... of Silence.]

 [ If I cried out loud
over sorrows I've Known
And the secrets I've heard
It would ease my mind
Someone sharing the load
But I won't breathe a word ]

Alan Parsons, Silence and I.

Dimanche 27 janvier 2008 à 19:56

"A la Vie, à l'Amour, à la Musique."

______

"Question anti-spam : doc Gynéco a-t-il été président de la république ?" Prendre a ce point les gens pour des cons, je crois qu'il vaut mieux en rire fort et beaucoup.

Une semaine toute légere, pas de grande envolées ni de plongées abyssales, de la glande, beaucoup, de l'insouciance, un peu trop peut etre. Sauf parfois, cette histoire d'orientation qui m'empeche meme de dormir. J'aimerais beaucoup, beaucoup, 1-que radioblog buge moins, 2- du soleil et de l'herbe. Et l'autre, dans la rue "ben elles, faudrait une opération pour les séparer". Ah ! Il faudrait beaucoup plus qu'une opération pour nous séparer. Un jour il fera beau, un jour on pourra se balader dans la rue apres les cours, manger des croissants au soleil en écoutant Lemon Tree. C'est stupide, il en faut tellement peu pour etre heureux.

"Hello, darkness my old friend
I've come to talk with you again
Because a vision softly creeping
Left its seeds while I was sleeping
And the vision that was planted in my brain
Still remains
Within the sound of silence."

"Tout a fait potable" ? Non, plus, bien plus que ca.

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast