Nostalgie Anticipée.

Samedi 29 mai 2010 à 8:03

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I look at you all,
See the love there that's sleeping
While my guitar gently weeps...

Mercredi 26 mai 2010 à 20:43

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"Clapton is God", comme on disait dans le métro londonien il y a 40 ans.

Quelque chose explose dans l'air soudain, brise la réalité et la transporte ailleurs.
Une note. Deux notes. Et c'est parti.
Quelque chose explose en dedans soudain, quelque chose d'immense, et ca se tord, et ca vibre, et ca résonne des doigts de pieds à la pointe des cheveux, on frissonne, on a envie de hurler et l'on hurle, on hurle parce que l'on est heureux soudain, on hurle parce que l'on explose et que c'est résolument bon, on hurle parce que l'on en revient pas d'etre là, d'etre dedans, on en revient pas de vivre ca, et ca tremble, et ca vibre encore, toute la salle qui résonne et la musique qui déferle, qui submerge, "c'est pas possible, non c'est pas possible"... Et puis on oublie l'impossible, on oublie l'avant et on oublie l'apres, on oublie le monde dehors, et puis on est la, juste la, et puis on tente d'attraper la merveille de l'instant, de la serrer fort, de l'avaler, de s'en imbiber pour ne jamais, jamais oublier, on voudrait étirer le présent à l'infini, dans un éternel solo de piano, ne plus jamais quitter des yeux ces mains qui courent sur les touches et le long des cordes, qui font naître la musique et exploser l'âme.
Et c'est un concentré de vie qui éclate à l'intérieur, une boule d'humanité qui vibre, qui tressaute et qui palpite, et on se sent être soudain, exister plus fort, vivre plus vrai, naître une nouvelle fois. Et puis c'est des larmes meme, débordement émotif, trop, c'est trop, trop beau, trop grand, trop monumental, le coeur qui bat et l'âme qui n'en finit pas d'exploser, et c'est de l'amour, c'est juste fou, c'est juste fou qu'une seule seconde puisse etre aussi immense...
Et puis soudain tout s'arrete, ils posent leur guitare et s'en vont, et les gens hurlent et l'on hurle avec eux parce que ce n'est pas fini, ca ne peut pas etre fini, pas tout de suite, pas déja, non, ne partez pas, revenez, vous avez trop donné pour nous quitter comme ca, alors quoi ?! Alors ils reviennent enfin, dernier frémissement, derniers regards vers la scène avant la fin, la vraie celle-ci, celle juste avant le dur retour sur Terre, quand on sort de l'ailleurs pour retourner dans la réalité soudain trop terne, trop silencieuse. Alors on retourne à contrecoeur au cycle trop connu des jours et on rentre chez soi, la tete saturée de souvenirs qui s'entrechoquent, se mélangent et s'empêtrent dans des éclats de lumière et des rythmes blues, avec la certitude d'avoir vécu quelque chose de mythique, quelque chose de grand, quelque chose d'unique.
Musique, ode à la vie.

Lundi 24 mai 2010 à 22:09

Quand on a envie de poésie, on enfile des perles en écoutant Gainsbourg.
J'ai des milliards d'idées dans la tete, et des mains si malhabiles que je suis incapable de les faire passer dans la réalité. Les images sont parfaites pourtant, la création claire, nette, définie. Mais virtuelle, définitivement virtuelle. J'ai des mains en carton, des doigts de sorcière. Et les images prisonnières à l'intérieur, coincées, vouées à l'agonie. Inévitablement finissent par mourir, rejoignent les projets délaissés dans le vrac des douces utopies.

A vous voir, je me sens tellement, tellement, tellement seule.
La giboulée de sentiments coule le long de mes joues. Débordements lacrymaux subsidiaires. Réguliers. Habituels. Quotidiens, en fait.
Non, je ne suis pas la. Je ne suis plus la.
Il n'y a rien à en dire, rien a y faire. On ne comble pas le néant avec des mots, alors tais-toi, et va dormir.

En fait, si je n'avais pas cette foutue tendance à m'auto-détruire le moral, tout irait bien.

L'incapable névrosée.


Dimanche 23 mai 2010 à 20:38

Quand le soleil se fait aussi écrasant, il me donne des envies de festival.
C'est en cette saison qu'il fait bon dormir dans l'herbe et écouter du jazz. C'est en cette saison  que l'on devrait s'étendre dans l'herbe avec une copine, et passer des apres midi entieres a parler de riens, à manger et chouquettes et jouer au Jungle Speed. C'est en cette saison que j'aime m'allonger dans l'herbe à trois heures du matin et regarder la Lune disparaitre derriere le mur de briques, que j'aime monter des projets fous et essayer de peindre, que j'aime me balader à Paris avec mon appareil et dessiner les contrebassistes sur la place des Vosges. C'est en cette saison que j'aime trier, organiser, lister, et puis me lever le matin et mettre de la musique, prendre un café et mettre de la musique, et même réviser et mettre de la musique.
Alors c'est parti pour la playlist "j'ai chaud !", celle des jours transat & bière. C'est ici sur deezer (au cas ou le player déconnerait) bien qu'encore incomplet (et tres hétéroclite, je vous préviens).
[Au final ca un peu muté en "chansons qui me donne envie de sauter partout dans la rue / chansons que je pourrais écouter en boucle". Mais c'est pas grave.]
Faites danser vos doigts d'pied.




Dimanche 23 mai 2010 à 0:33


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Au détour des rues.


Mais je vous aime tant, bordel !

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