J'aime l'automne.
Quand la nature explose, qu'on se sent fondre en rentrant chez soi, qu'on inspire à fond cet air si particulier, épuré par le froid naissant, doux et légerement mordant, qui pique doucement la peau et souffle une nouvelle énergie. Comme si la nature qui se fane nous offrait dans son agonie une myriade de nouvelle possibilités, un regain d'ambition, une envie de mordre la vie comme le temps vous mord les joues, comme une nouvelle énergie, la volonté de tout reprendre a zéro, de se battre encore, encore, encore. Une envie d'exploser, de tendre les bras vers le ciel et de hurler. Un gigantesque hymne à cette vie qui tressaille encore, éclate une derniere fois dans le léger bruit de la feuille qui se détache de l'arbre et danse encore dans sa chute jusqu'au sol. Cette sensation de toucher l'essence de la nature, brute, inacueillante parfois, toujours majestueuse dans ses inutiles et splendides arabesques.
Remembering
Your touch, your kiss
Your warm embrace
I'll find my way back to you
If you'll be waiting
If you dream of me like I dream of you
In a place that's warm and dark
In a place where I can feel the beating of your heart
[...]
If you wait for me and say you'll hold
A place for me in your heart.