Nostalgie Anticipée.

Mardi 27 janvier 2009 à 20:52

J'avais écrit :
"Nous continuons sur nos chemins caillouteux. Toi vers ton avenir, moi vers le Néant."

Alors bonne route.
Show must go on, comme disait Freddy.


(J'ai comme un trou béant a coté du coeur)

Mardi 20 janvier 2009 à 21:45



I need it, nothing more than this.

Quand on a grandi avec les mots, qu'ils sont un quotidien, la saignée du coeur et la sueur de l'âme, on a toujours tendance a y accorder (trop) d'importance. Alors quand on rencontre quelqu'un qui pèse ses gestes infiniments plus que ses mots (à plus forte raison quand on a l'inconscience d'en tomber amoureuse, tres amoureuse), il y a toujours des moments ou on se décoit, inévitablement, lorsqu'on ne se comprend plus.
Enfin c'est ce que je préfere croire, parce que je refuse d'imaginer une éventuelle autre explication.
Je l'aime, je le déteste, je lui en veux, et je l'adore encore.
Alors je me demande (vraiment) si il ne vaut mieux pas tout arrêter maintenant, avant de laisser ma rancune pourrir le reste.
(Sauf qu'au fond, j'en ai absolument aucune envie)*

 

Dimanche 18 janvier 2009 à 21:38

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Pour tout vous dire, j'ai hâte d'arpenter les couloirs de la fac en pantalon vert. Même si avant d'y arriver, toussa me semble bien compliqué.
"Psycho en soi c'est pas vraiment une formation tu sais. Vaut mieux faire médecine jusqu'a la troisieme année et pis tu te spécialise en psychiatrie." Oui mais psychiatrie et psychologie, c'est aussi différent que l'ornythorinque l'est du diable de Tasmanie. Alors si médecine je ne dis pas non, rien que pour le plaisir de pouvoir un jour me ramener au cours de théatre du vendredi soir avec mon bouquin de pneumologie et partir dans un flash back rétrospectif avec Sophie la Têtue (comme Louis XV; a moins ca ce ne fut un manuel de phénoménologie, je sais pas il était -malheureusement je dois dire- loin de moi et j'ai mal vu), et pouvoir manipuler des mots barbares avec autant de facilité qu'un tapis de Twister, si médecine je ne dis pas non donc, la psychiatrie ca me répugne assez. La science, censée etre la plus humaine sur ce bas monde, est en fait devenue le summum de l'imcompréhension de l'autre, le malade n'est qu'un objet à soigner passqu'il coute cher à la Sécu, ce bougre, alors peu importe que ce soit effectivement un malade ou bien une pauvre vieille qui s'est fait refiler des amphétamines par un médecin un peu louche (comme dans Requiem for a Dream) et qui ne demande rien a personne sauf de comprendre ce qu'elle fout la ("je vais passer à la télé, Harry, je rentre dans ma robe rouge, regarde..."). Médecine en soi, une fois passé le cap de la premiere année (si je tiens jusque la), ca m'interesserai assez, même si je dois passer deux ans a faire des gardes de nuit à l'hopital avant de pouvoir partir en mission humanitaire à l'autre bout du monde. J'ai rencontré quelqu'un qui l'a fait, ca m'a rassuré, ca fait contrepoids aux habituels "t'es sure ? C'est dur tu sais, puis niveau vie de famille c'est pas terrible" des gens habitués à leur confort et à leur stabilité de vie (oui mais moi je veux voyager, et pas dans des hôtels, je veux pas voir du pays ce qu'on veut bien me montrer, j'accepte de voir le pire si ca peut m'aider à comprendre l'humanité, tant pis si il faut aller loin pour ca). Quelqu'un qui l'a fait donc (décidément je digresse), ca veut dire que c'est possible, et non seulement c'est possible mais en plus c'est réalisable, ce qui n'est pas tout a fait pareil. Il faut juste vouloir, comme elle m'a dit, vouloir et etre sure (c'est pas en débarquant en Birmanie qu'il faudra se demander si, finalement, j'aurais pas mieux fait de rester dans le petit cocon de la société francaise : de l'humanité en solution de un virgule zéro fois dix puissance moins quatre mol). Pas psychiatrie donc, nan nan nan, trois fois nan avec un a. Alors, psycho, la formation de base de base, et tout ce que ca entraine ("fais attention y en a plein qui abandonnent", "ca ne mene nulle part", et coetera) ? Et puis, quoi ? Se larier peut etre, avoir des enfants j'espere, une maison de banlieue, et se réveiller un jour en s'apercevant qu'on va au boulot parce qu'il nous rapporte des sous, rien de plus. Un métier gratifiant, il me faut, quelque chose qui me fasse sentir etre utile (physiquement : médecine ou psychologiquement : psycho ou psychiatrie), être proche des gens, pour comprendre, comprendre et aider.

Toussa me semble bien compliqué.
 

Samedi 17 janvier 2009 à 19:52

http://bidula.cowblog.fr/images/IMG2107modif.jpg
Pain is selfish.

J'n'ai plus envie de rien. Ou plutot, j'ai envie de plus rien. Je cherche, au fond de cette broussaille intérieure, le rouage rouillé, l'engrenage qui bloque. Et ne le trouve pas. Qu'est ce qui ne va pas ?
"Tu te poses trop de questions." Mais est ce qu'elles ne sont pas nécessaires, ces questions, si je me les pose ? Est ce que les réponses qu'elle pourraient m'apporter valent le mal qu'elles me font ? Est ce que c'est vraiment ces questions, au fond, qui posent probleme ? Je veux m'en sortir. Une volonté énorme, immense : je veux m'en sortir. Comment, quand ? Ou est elle, cette foutue porte de sortie ? Je n'en voit pas. J'étouffe dans ma prison intérieure dont j'ai moi même construit les murs. Cette lassitude... Une envie de rien paralysante, écoeurante de réalité.

Une auto-torture dont j'ai la sensation de n'etre pas responsable.
"Tu devrais aller voir un psy, peut etre." Oui, peut etre. Oui...
Quand est ce que je trouverai le moyen de redevenir, simplement comme avant ?



Soupir.
Putain de désespoir.
Et cette perpétuelle envie de vomir.
Et cette volonté qu'on me comprenne alors que je ne me comprend pas moi-même.


Mardi 6 janvier 2009 à 20:54

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( Big Fish. )

J'aimerais, moi, redevenir toute petite, pour tenir toute entière dans les bras doux et chauds qui me berceraient, doucement. J'aimerais avoir une voix, ronde et profonde, ou me réfugier, un timbre qui serait ma chambre forte à moi, où laisser se reposer la faiblesse de mon être désavoué. Et plus j'en crève d'envie plus haut je lève la tête. "La vie continue", oui, la vie continue. Belle, implacable et arbitraire.


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