Nostalgie Anticipée.

Mardi 27 novembre 2007 à 20:57

 C'est dur de s'motiver, c'est dur de réfléchir souvent, c'est dur de trouver. J'ai mal quelque part au coté gauche, en haut. Dans l'ensemble, ca va un peu mieux (je dis ca tous les jours), je me sens vide et vidée, fatiguée, c'est tuant de baisser les bras. Quand je pense que certains sont capables de déprimer pendant des mois. Moi, deux semaines et ca me réduit le cerveau et la volonté à l'état champignonnaire. Comme ils disent tous, ceux qui sont plus proches de leurs 62 ans que de leur 15 ans, c'est pas tout les jours facile d'avoir 15 ans. C'est juste mais eux n'ont rien a dire. Il n'ont pas eu 15 ans depuis au moins 30 ans. Au moins. Ceci étant dit c'est vrai qu'on est con quand on est jeune. On veut changer le monde et le jour ou on se rend compte que le monde est trop gigantesquement con, les bras tombent et on laisse tomber. Ca qui essplique satisfasamment ma déprime monumentale de l'année derniere (une par an, rigueur rigueur et rigueur). Je crois que je suis définitivemment désillusionnée et que je devrais arreter d'avoir de ces espoirs aussi gros et grotesques qu'une maison. Je peux pas arrter de rêver, c'est ma drogue à moi. Le jour ou je gagnerai au Jungle Speed, ou a quoi que ce soit d'ailleurs, j'arrete de rêver. Aucun risque. Pourquoi les gens sont ils tous dans leurs lits au lieu d'etre devant leurs claviers ?! Et racontage de vie : c'est extremement saoulant d'avoir un controle parental a la c** qui empeche d'aller sur les cielblogs. Pire que saoulant, c'est limite handicapant.

Les anges sont tous des s*lauds.

"Il y a des millions d'années que les fleurs fabriquent des épines. Il y a des millions d'années que les moutons mangent quand meme les fleurs. Et ce n'est pas sérieux de chercher à comprendre pourquoi elles se donnent tant de mal pour fabriquer des épines qui ne servent jamais à rien ? [...] Si quelqu'un aime une fleur qui n'existe qu'a un exemplaire dans les millions et les millions d'étoiles, ca suffit pour qu'il soit heureux quand il les regarde. Il se dit: "ma fleur est la, quelque part..." Mais, si le mouton mange la fleur, c'est pour lui comme si, brusquement, toutes les étoiles s'éteignaient ! Et ce n'est pas important, ca !"

Saint Exupéry, le Petit Prince

Lundi 26 novembre 2007 à 19:01

Tant de mots, pour si peu d'idées...

Pourquôa tout le monde a une vie trépidante, sauf moi ? Tu te répetes, petite, t'as déja dit que t'étais un légume. Mais quessque vous voulez, j'etouffe et mes pensées tournent en rond. Je voudrais qu'ils sachent ca, tous, mais. Rien de neuf dans ma tete sauf peut etre, le fait que la déprime ou le bonheur des autres m'enfoncent un peu plus dans ma nuit à moi. Peut etre que je devrais juste arreter d'esperer. Sigh.

"-Tu m'aimes ?

-Oui, Oui.

Elle devait ignorer que, comme en mathématiques moins et moins font plus, deux fois oui ne sont pas forcément tres sinceres."

Par moi ©

Dimanche 25 novembre 2007 à 17:37

Un jour, sans doute, ca reviendra, mais en attendant j'en ai marre que tout soit si difficile. Ceci dit, si c'était facile, j'me ferais ch*er pareil. Mais c'est dur d'avoir une discussion raisonnable avec des adultes raisonnables et de voir tous ses  arguments longuement médités se faire exploser la gueule un par un et finir par admettre qu'on a tort, au moins un peu (mais au moins, je l'admet.). Je me sens un peu découpée, déchirée par négligence, et plus seule que jamais, c'est triste. J'ai relu le Petit Prince et je comprend pas pourquoi on nous fait lire ca quand on est gosse. Ca n'a rien d'un livre pour gosses. C'est Grandiose, Magnifique de vérité et Beau à en pleurer (d'ailleurs j'en ai pleuré, oui je suis trop sensible.). "On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux."

J'aime l'idée que ce soit presque fini. Ca m'oblige a profiter encore plus que d'habitude. J'aime les dimanche de glande, j'aime gagner, j'aime quand on flatte mon ego, c'est pas souvent. J'aime avoir enfin apres avoir attendu. J'aime pas obtenir tout de suite mais j'aime quand meme un peu passque je suis paresseuse, pas la peine de dire le contraire. J'aime parler pour ne rien dire et j'aime avoir de l'espoir. Tout ceci n'étant que choses tres banale, car je suis tres banale, voire moins que ca. N'interprétez pas ca comme un appel au secours, comme l'idée que je vais me suicider bientot. J'en ai meme pas le courage, passqu'il faut parfois beaucoup plus de courage pour marcher vers la mort que pour continuer à vivre.

Quelqu'un a dit : "Beaucoup cherchent le chemin du bonheur, mais tres peu savent que le bonheur, c'est le chemin."

Vendredi 23 novembre 2007 à 17:48

Ils ont raison, ils ont tous raison, vous avez tous raison. Parler ca fait du bien, un peu, quand meme. N'empeche que l'envie reste, meme un peu plus évacuée. Vivre plus fort, rencontrer des nouveaux gens, faire un tas de nouvelles choses.

Comme si la valeur d'une vie était comptabilisée par le nombre de clopes qu'on a fumées, le nombre de mecs qu'on a eu, le nombre de pétards qu'on s'est fumé (j'sais, y a répétition -_-), le nombre de cuites qu'on s'est payées, le nombre de concerts qu'on a fait, le nombre de fetes ou on s'est fait invité. N'empeche que j'ai toujours l'impression d'etre un légume et que ce ouikenne j'aimerais vraiment beaucoup aller a Paris ou glandouiller dans mon lit, mais j'ai dit que j'irai, donc, j'y vais.

Le fait que je les voie tres peu souvent fait que je les aime encore plus.

Jeudi 22 novembre 2007 à 19:13

Le printemps finira bien par revenir, mais en attendant, j'ai comme cette tristesse despérée qui me fait une sorte de seconde peau et qui me sépare des autres encore plus que je ne l'étais déja (psychologiquement, c'est pas rien). J'ai envie d'aller à Paris, de manger des crepes au sucre, de moments chauds, doux et précieux. J'ai envie de ne plus avoir envie d'etre quelqu'un d'autre avec un coeur différent. j'ai envie de m'accepter un peu plus, de regarder la pluie tomber en relisant des lettres. Quelques vieilles (tres vieilles) photos, un vieux bout de corde, des mots et des cartes postales, un ticket, des paroles, un truc en plastique rose qui saute tout seul, un anniversaire et des visages aux noms oubliés, ou des noms dont on avais oublié le visage, des souvenirs en vrac dans une boite a chaussure, des photos de famille et quelque fous rires solitaires, des paysages et des noms. Cette introspection rétrospective m'a remonté, un peu, le moral. Juste histoire de rapeller que j'ai été tout de meme.

Ca, ca redonne le sourire un peu quand meme...

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