Nostalgie Anticipée.

Mardi 16 mars 2010 à 21:48

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Oh don't you mind people grinnin' in your face ...


J'me verrais bien arrêter de penser, juste pour voir ce que ca fait.
Douceur du soleil revenu, et avec lui les découvertes. Musicales celles-ci. Une chronique ? Vamos.
Non pas que je prétende avoir le moindre embryon de culture musicale, non, mais mes oreilles sont des éponges et Myspace un paradis pour elles.

Les découvertes qui ne datent pas d'hier, d'abord.
Il y a, évidemment, -plus dans les redécouvertes que dans les véritables nouveautés de l'iPod (victime de la technologie que je suis)- Shaka Ponk, que j'ai eu le bon goût d'écouter pour la premiere fois quelques jours apres leur passage dans le département d'à coté (aaaaaargh), et de redécouvrir vraiment il y a quelques jours. Shaka Ponk donc, nominés aux Victoires de la Musique (mais non sélectionnés, tout génies incompris qu'ils sont encore), le genre de groupe qui prouve que non, depuis 2000, l'innovation musicale francaise n'est pas morte, loin de la. Shaka Ponk, c'est -littéralement- de la coke en ondes sinusoïdales périodiques. Rock résolument alternatif, au sens propre du terme, oscillant avec légereté vers une techno délicieusement démentielle et novatrice, irriguant de cet hyperdynamisme une provocation nouvelle, piquante, dérangeante. Voyez plutot ici
le clip de Hombre Que Soy, âmes chastes s'abstenir (et si vos parents sont dans le coin, fermez la porte.) Electrique, délirant, mécaniquement original, violent et subtil, profondément aliénant, du genre "bonne grosse claque musicale" qui trotte dans la tete. A ceux qui ne connaissent pas, commencez par leur dernier album Bad Porn Movie Trax (en intégralité sur deezer, pour une fois). A ceux qui connaissent, écoutez donc l'album d'un seul coup, juste pour voir. Ca détend plus que la clope, speede plus que la coke, une boule d'énergie communicative et, ces temps ci, salvatrice.
Il y a dans un genre radicalement différent, un délicieux breton (si j'ai bien tout suivi) qui, par masochisme sans doute, se fait appeler Mr Roux. Des chansons qui mordent, qui ouvrent une porte quelque part à l'intérieur et laissent l'esprit s'échapper et aller voir ailleurs, s'élever au-dessus des jours pour mieux les observer, avec une sorte de douceur, de tendresse nostalgique et largement dénonciatrice. Affectueusement assassin. Beaucoup plus qu'une voix, beaucoup plus que du génie musical (l'un et l'autre n'ont d'ailleurs rien d'exceptionnel), ce sont les textes qui font la musique de Mr Roux. Dérangeants parfois (Ma Mère la Pute, l'Homme Ordinaire), quasi-systématiquement mordants, tendrement moqueurs. Il n'y a peut etre pas de quoi se rouler par terre, crier de joie et se jeter sur gougeul à la recherche des prochaines dates de concert, mais ca mérite d'être mentionné - pour autant qu'il y ait le moindre mérite à etre mentionné ici.
Il y a les Funky Spunky, cinq (pour autant que je m'en souvienne) francais (encore) bourrés de créativité et de vitalité, découverts il y a quelques mois à une session du Fallenfest. Quelque chose d'un peu aérien, juste ce qu'il faut de psychédélisme, une voix tres douce et énergique à la fois font le "truc en plus" des Funky Spunky, auquel on ajoute - pour le bonheur le plus absolu de mes oreilles - un jeu de clavier qui, en leur ouvrant les portes de l'originalité, les détache nettement des innombrables "groupes de potes qui se réunissent le mercredi apres midi pour jouer leurs compos en rêvant de festivals" (ceci n'est pas une critique, au contraire, y en a qui font des trucs tres bien hein. Membres de groupes du mercredi apres midi, ne me lynchez pas.) Le clavier donc, la voix, l'énergie (encore plus flagrante sur scène) et la créativité, relativement osée pour des jeunes de 18 à 20 ans, méritent le détour auditif. C'est par ici.

Je vous parlerai bien d'autres découvertes musicales - dont une en particulier, relativement récente, datant d'il y a environ deux heures en fait - mais ma (triste) condition m'appelle, sous la forme (infâme) du dipôle RLC (maudit soit-il). Je vous parlerai donc une autre fois des Local Natives, de Siouxies and the Banshees, de Son House, de Grace Slick (bien que ces deux derniers fassent plutot partie des classiques, faut que j'en parle) et des Dead Weather (que je suis allée voir en concert, mouhaha.)
Biscotte à votre descendance.



Par pulcophile le Mercredi 17 mars 2010 à 23:31
=)
Par bidula le Jeudi 18 mars 2010 à 18:16
( C'est pour donner un apercu de ce qui attend tes oreilles - et celles de tes voisins x) )
Par Trackone le Dimanche 11 avril 2010 à 14:36
Les groupes de potes, qu'il sont pitoyables. . --'
Grace Slick, aaaaaaaaahhhh <3 l'album "Manhole" est magnifique, puis l'album DragonFly des Jefferson Starship aussi !

Faut que tu m'passes Shaka Ponk. =DD
 

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