Comme une comptine légere, douce et lancinante, un rythme de basse obsédant.
Qu'est ce que je vais laisser au monde ?
Quelques débris sans doute, deux ou trois nouvelles jamais terminées, oubliées dans les poussières d'un disque dur. Un livre peut-etre, j'espere, je dois. Des regrets aussi, des vagues d'amertume qui viendront affadir mes quelques mots, ceux que le temps n'aura pas trop effiloché, ceux qui resteront. Et une montagne d'amour, au milieu de ce doux bordel émotionnel.
C'est toujours à cela que l'on revient, meme trois ans apres. Trois ans de blog pour une parcelle de toile, et le sempiternel "ah si j'avais su". Une immense orbite autour de soi-meme qui n'en finit pas d'étirer à l'infini sa trajectoire, s'éloigner de son centre pour y revenir et s'en éloigner encore. Quelques angoisses anticipatives, cette foutue volonté de bien faire, de mieux faire, de faire grand, de faire éternel.
Et pendant que se consume la bougie on se déchire la-bas, et dans les nimbes de mes souvenirs deja flous se dessinent encore quelques rencontres, les enfants du désert et les dunes qui fleurissent. Et parmi les souvenirs, la conscience de l'ailleurs, ces murs dressés et ces bruits de bombes, les angoisses et la bougie, il y a une lettre oubliée au fond d'un tiroir, des mots doux tracés timidement au crayon de papier sur la feuille-exutoire (à grands carreaux 21x29.7), et l'envie dévorante d'oser. Projet, projet, projet.
"Tu viendras me voir, dis ?"
Qu'est ce que je vais laisser au monde ?
Quelques débris sans doute, deux ou trois nouvelles jamais terminées, oubliées dans les poussières d'un disque dur. Un livre peut-etre, j'espere, je dois. Des regrets aussi, des vagues d'amertume qui viendront affadir mes quelques mots, ceux que le temps n'aura pas trop effiloché, ceux qui resteront. Et une montagne d'amour, au milieu de ce doux bordel émotionnel.
C'est toujours à cela que l'on revient, meme trois ans apres. Trois ans de blog pour une parcelle de toile, et le sempiternel "ah si j'avais su". Une immense orbite autour de soi-meme qui n'en finit pas d'étirer à l'infini sa trajectoire, s'éloigner de son centre pour y revenir et s'en éloigner encore. Quelques angoisses anticipatives, cette foutue volonté de bien faire, de mieux faire, de faire grand, de faire éternel.
Et pendant que se consume la bougie on se déchire la-bas, et dans les nimbes de mes souvenirs deja flous se dessinent encore quelques rencontres, les enfants du désert et les dunes qui fleurissent. Et parmi les souvenirs, la conscience de l'ailleurs, ces murs dressés et ces bruits de bombes, les angoisses et la bougie, il y a une lettre oubliée au fond d'un tiroir, des mots doux tracés timidement au crayon de papier sur la feuille-exutoire (à grands carreaux 21x29.7), et l'envie dévorante d'oser. Projet, projet, projet.
"Tu viendras me voir, dis ?"