Quand on a envie de poésie, on enfile des perles en écoutant Gainsbourg.
J'ai des milliards d'idées dans la tete, et des mains si malhabiles que je suis incapable de les faire passer dans la réalité. Les images sont parfaites pourtant, la création claire, nette, définie. Mais virtuelle, définitivement virtuelle. J'ai des mains en carton, des doigts de sorcière. Et les images prisonnières à l'intérieur, coincées, vouées à l'agonie. Inévitablement finissent par mourir, rejoignent les projets délaissés dans le vrac des douces utopies.
A vous voir, je me sens tellement, tellement, tellement seule.
La giboulée de sentiments coule le long de mes joues. Débordements lacrymaux subsidiaires. Réguliers. Habituels. Quotidiens, en fait.
Non, je ne suis pas la. Je ne suis plus la.
Il n'y a rien à en dire, rien a y faire. On ne comble pas le néant avec des mots, alors tais-toi, et va dormir.
En fait, si je n'avais pas cette foutue tendance à m'auto-détruire le moral, tout irait bien.
L'incapable névrosée.
J'ai des milliards d'idées dans la tete, et des mains si malhabiles que je suis incapable de les faire passer dans la réalité. Les images sont parfaites pourtant, la création claire, nette, définie. Mais virtuelle, définitivement virtuelle. J'ai des mains en carton, des doigts de sorcière. Et les images prisonnières à l'intérieur, coincées, vouées à l'agonie. Inévitablement finissent par mourir, rejoignent les projets délaissés dans le vrac des douces utopies.
A vous voir, je me sens tellement, tellement, tellement seule.
La giboulée de sentiments coule le long de mes joues. Débordements lacrymaux subsidiaires. Réguliers. Habituels. Quotidiens, en fait.
Non, je ne suis pas la. Je ne suis plus la.
Il n'y a rien à en dire, rien a y faire. On ne comble pas le néant avec des mots, alors tais-toi, et va dormir.
En fait, si je n'avais pas cette foutue tendance à m'auto-détruire le moral, tout irait bien.
L'incapable névrosée.