Il faudrait que j'arrete d'envier toujours, meme si je commence à m'aimer plus, à force de me détester.
Je voudrais de la neige sur Montmatre comme l'année derniere mais en changeant l'épilogue, soit pas de retour à la maison mais quelque chose comme un concert à Pigalle. Je rêve beaucoup, j'sais, mais bon, ca fait du bien, comprenez que la je suis en pleine pause (cause flemmardise) et que je sort des calculs sur les années lumieres ou t'as la distance qui est du temps qui se transforme en vitesse qu'il faut convertir en kilometres et changer des années en secondes -je vous jure, j'ai converti une année en secondes, bah ca fait beaucoup de secondes- enfin bref, le genre de devoir qui te bouffe ta journée et qui te prend la tete, mais de parlons pas du boulot pour une fois, parlons d'amour. Je parle rarement d'amour (dans un blog) alors allez vous chercher du chocolat, mettez vous un coussin sous le cul et profitez bien, c'est rare donc cher.
Entre elle qui file la parfaite romance depuis des mois, elle qui espere comme une dingue, elle qui s'extasie à deux heures du mat' sur lui en se foutant du vernis (rouge) partout, et lui qui parfois oui parfois non mais quand meme, plus oui que non, c'est toujours les autres envers les autres et moi je me demande au milieu de tout ce rose dégueulasse pourquoi c'est une obligation d'avoir un copain quand on est ado. Personnellement, je sais me vanter mon ego toute seule, pas besoin d'une prothese pour ca. Je passe à coté de quelque chose, oui surement mais que voulez vous, life is life, les gens ont de la bouse dans les yeux, j'y peux rien. N'empeche que ca me tue de voir les beaux mecs casés avec des pétasses (toutes celles qui sont avec des beaux mecs sont des pétasses.), ou alors les beaux mecs en question sont gays, et comme moi je ne suis pas, ca me tue le fantasme, c'est pas du gachis, mais je suis pas un homme, je met des e a la fin des verbes quand j'y pense. C'est pour ca moi je dis, l'avenir appartient aux travestis (c'est nul ca dites moi). Enfin bref, comme ils disent tous, ca-va-venir-ne-pleure-pas, mais je ne pleure pas et je vis tres bien sans, meme si c'est vrai que parfois ca me manque, mais enfin, un mec c'est un mec, c'est pas un objet faisant partie de la panoplie de l'ado rebelle (contre quoi, au juste ?), donc voila, y en a qui oublie ca parfois, c'est vrai y a des jours ou on me dit "tu verra tu va t'en trouver un" et j'ai l'impression d'etre à Carrefour, enfin bref.
Fin de la pause, c'est reparti dans les calculs inutiles et prise de tete. A propos faudrait peut etre que je décide quelle filiere je ferais a la fin de l'année, moi. On est en novembre quand meme.