Nostalgie Anticipée.

Dimanche 25 novembre 2007 à 17:37

Un jour, sans doute, ca reviendra, mais en attendant j'en ai marre que tout soit si difficile. Ceci dit, si c'était facile, j'me ferais ch*er pareil. Mais c'est dur d'avoir une discussion raisonnable avec des adultes raisonnables et de voir tous ses  arguments longuement médités se faire exploser la gueule un par un et finir par admettre qu'on a tort, au moins un peu (mais au moins, je l'admet.). Je me sens un peu découpée, déchirée par négligence, et plus seule que jamais, c'est triste. J'ai relu le Petit Prince et je comprend pas pourquoi on nous fait lire ca quand on est gosse. Ca n'a rien d'un livre pour gosses. C'est Grandiose, Magnifique de vérité et Beau à en pleurer (d'ailleurs j'en ai pleuré, oui je suis trop sensible.). "On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux."

J'aime l'idée que ce soit presque fini. Ca m'oblige a profiter encore plus que d'habitude. J'aime les dimanche de glande, j'aime gagner, j'aime quand on flatte mon ego, c'est pas souvent. J'aime avoir enfin apres avoir attendu. J'aime pas obtenir tout de suite mais j'aime quand meme un peu passque je suis paresseuse, pas la peine de dire le contraire. J'aime parler pour ne rien dire et j'aime avoir de l'espoir. Tout ceci n'étant que choses tres banale, car je suis tres banale, voire moins que ca. N'interprétez pas ca comme un appel au secours, comme l'idée que je vais me suicider bientot. J'en ai meme pas le courage, passqu'il faut parfois beaucoup plus de courage pour marcher vers la mort que pour continuer à vivre.

Quelqu'un a dit : "Beaucoup cherchent le chemin du bonheur, mais tres peu savent que le bonheur, c'est le chemin."

Vendredi 23 novembre 2007 à 17:48

Ils ont raison, ils ont tous raison, vous avez tous raison. Parler ca fait du bien, un peu, quand meme. N'empeche que l'envie reste, meme un peu plus évacuée. Vivre plus fort, rencontrer des nouveaux gens, faire un tas de nouvelles choses.

Comme si la valeur d'une vie était comptabilisée par le nombre de clopes qu'on a fumées, le nombre de mecs qu'on a eu, le nombre de pétards qu'on s'est fumé (j'sais, y a répétition -_-), le nombre de cuites qu'on s'est payées, le nombre de concerts qu'on a fait, le nombre de fetes ou on s'est fait invité. N'empeche que j'ai toujours l'impression d'etre un légume et que ce ouikenne j'aimerais vraiment beaucoup aller a Paris ou glandouiller dans mon lit, mais j'ai dit que j'irai, donc, j'y vais.

Le fait que je les voie tres peu souvent fait que je les aime encore plus.

Jeudi 22 novembre 2007 à 19:13

Le printemps finira bien par revenir, mais en attendant, j'ai comme cette tristesse despérée qui me fait une sorte de seconde peau et qui me sépare des autres encore plus que je ne l'étais déja (psychologiquement, c'est pas rien). J'ai envie d'aller à Paris, de manger des crepes au sucre, de moments chauds, doux et précieux. J'ai envie de ne plus avoir envie d'etre quelqu'un d'autre avec un coeur différent. j'ai envie de m'accepter un peu plus, de regarder la pluie tomber en relisant des lettres. Quelques vieilles (tres vieilles) photos, un vieux bout de corde, des mots et des cartes postales, un ticket, des paroles, un truc en plastique rose qui saute tout seul, un anniversaire et des visages aux noms oubliés, ou des noms dont on avais oublié le visage, des souvenirs en vrac dans une boite a chaussure, des photos de famille et quelque fous rires solitaires, des paysages et des noms. Cette introspection rétrospective m'a remonté, un peu, le moral. Juste histoire de rapeller que j'ai été tout de meme.

Ca, ca redonne le sourire un peu quand meme...

Mercredi 21 novembre 2007 à 15:36

[ "- Ca va ?

- Non, vraiment pas.

- Pourquoi ?"

C'est à cause de ce pourquoi que je répond toujours "oui."]

J'suis hyper lunatique en ce moment. D'ailleurs, si vous avez pris la peine de lire les articles qui suivent/précedent , ca doit vous sauter aux yeux. At the moment, je suis censée bosser mes maths, mais mon dieu, qu'est ce que ca me saoule. J'm'ennuie. Vivement l'année prochaine. Je dis ca tous les ans, rien ne change jamais. Enfin bon, c'est la vie.

Ma musique du lundi matin. Plus efficace qu'un Ricoré pour se booster.

Et puis merde, j'vois pas pourquoi ca serait à moi de faire toujours des efforts. Ouvrez vos yeux, merde. Je le montre si peu que ca, que je vais pas bien ?

En meme temps j'ai pas envie que tout le monde le sache. J'étouffe déja, pas la peine de rajouter une montagnes de mots vides, de regards inquiets et d'attentions maladroites. Meme si en petite quantité, ca me touche, comme ses mots à elle qui me font chaud dans l'coeur, et par un froid pareil, ca fait foutrement du bien =')

Quelqu'un a dit: "C'est en croyant aux roses qu'on les fait éclore."

Mardi 20 novembre 2007 à 19:15

J'sais que la vie est belle, j'sais qu'ils faut toujours continuer à se battre, j'sais qu'il faut jamais laisser tomber. Mais ca tombe tout seul, c'est trop lourd. Le monde est trop petit, je voudrais tellement, tellement etre quelqu'un d'autre, tellement, tellement vivre plus fort. Je sombre, j'étouffe de l'intérieur, tout le monde s'en fout, je me sens à la fois terriblement seule et entourée. Je broie de l'extra-noir. Ecrire à une heure du mat' me soulage meme plus. Mon cerveau repasse en boucle les memes images. J'étouffe. Je dors plus. Je voudrais tellement plus. Je suis un légume. Tout est toujours pareil. C'est gris. J'avais tout un tas de projets que j'ai meme pas réalisés. Le temps file comme du sable entre mes doigts et je me sens completement amorphe et incapable. J'ai meme plus l'envie de vivre. A quoi bon, tout est toujours tellement prévisible. J'ai meme plus l'envie de lever les yeux. Je suis un ballon gonflé d'hélium qui tire vers le ciel. Qui est retenu au sol par toute les promesses muettes que j'ai faits, promesses de ne pas changer, de toujours etre la quoi qu'il arrive. Un voilier coincé au port qui ne reve que du large mais qui n'ose pas larguer les amarres. Mais qu'est ce qui m'arrive, bordel ?

Quelqu'un a dit : "La plus belle preuve d'amour qu'on puisse offrir, c'est de rester alors qu'on voudrait partir."

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